Présentation de Capdenac-Gare

Située au bord de la rivière Lot, à une heure de Rodez et à deux heures de Toulouse, au sein de la communauté de communes du Grand-Figeac, la ville de Capdenac-Gare est un territoire dynamique grâce à ses nombreuses structures : sa maison de santé, sa gare, ses industries, son cinéma, sa médiathèque, sa piscine couverte, et ses projets ambitieux : un accueil passerelle pour les enfants de deux ans, un tiers-lieu culturel, et bientôt une voie verte...

la commune en bref

Capdenac-Gare est une cité de 4 400 habitants (chiffres 2020), chef-lieu du canton Lot et Montbazinois.
Elle fait partie du département de l'Aveyron, en région Occitanie et appartient à la Communauté des Communes du Grand-Figeac.

Tous les chiffres sur la commune

accès à Capdenac-Gare

La commune de Capdenac-Gare se situe au nord-ouest du département de l'Aveyron, dans la petite région agricole du Bas Quercy.

Limitrophe du département du Lot, la commune se trouve dans le bassin de vie de Figeac, à moins de 10 km, également accessible en 7 minutes en train.

Côté Aveyron, Capdenac est à 59 km (1h par la route) de Rodez, préfecture du département, et son aéroport Rodez-Aveyron et à 30 km (30 minutes) de Villefranche-de-Rouergue sous-préfecture.

La commune est également à 1h20 de route de Cahors (Lot) et Brive-la-Gaillarde (Corrèze) ainsi qu'à 2h de Toulouse (Haute-Garonne).
Toutes ces villes sont directement accessibles en train, sans correspondance, depuis la gare, avec un temps de trajet approximativement similaire au temps de route.
Paris se trouve quant à elle à  6h de train avec une correspondance à Brive.

histoire de capdenac-gare

De l'Antiquité à la révolution française

La commune de Capdenac-Gare (autrefois commune de Saint-Julien-d'Empare) est peuplée au moins depuis l'époque gallo-romaine.

Les nombreux toponymes en « ac » (Sonnac, Naussac, Foissac, Capdenac …) témoignent d'une occupation du sol à cette époque. Mais, l'existence d'une grotte préhistorique à Foissac, de vestiges de dolmens à Foissac, Naussac, Salles-Courbatiers, de menhir à Sonnac, et de tumulus à Salles-Courbatiers révèlent que la vie sur ce territoire remonte à plus de 5000 ans !

En effet, des travaux dans l'axe de l'actuelle rue Carnot, en 1947, ont permis la mise au jour d'une portion de voie en dalles de granit, solidement bâtie à travers la plaine, attribuable à l'époque romaine (la mairie conserve des pavés extraits de celle-ci). Cette voie romaine, venant probablement de Rodez, est orientée vers la rivière du Lot : son tracé suppose un passage à gué à l'extrémité de celle-ci.

Un pays construit sur d'anciennes voies celtiques

C'est à Capdenac que s'est construite la plus ancienne voie de relations du Causse de Villeneuve/Saint-Loup. À l'époque romaine, Figeac était un lieu dit ; Villeneuve-d'Aveyron et Villefranche-de-Rouergue n'existaient pas, la vallée du Lot était peu utilisée ; par contre, le plateau calcaire où la densité de peuplement était relativement forte constituait un lieu de passage assez bien desservi par les anciennes voies celtiques, puis romaines.

Sur les terres des Comtes de Toulouse

L'histoire politique est liée à la place forte de Capdenac qui connut tous les acharnements des guerres qui secouèrent le Midi de la France : guerre des Albigeois, guerre de Cent Ans, guerres de religions. Le passage du Lot avait une importance majeure : les comtes de Toulouse s'y étaient intéressés. Situé dans une pointe extrême vers le nord-ouest, ce pays faisait partie de leurs possessions. Des tours et des ruines, symboles d'une puissance féodale, dominent toujours nos vallées. Capdenac-le-Haut et Balaguier-d'Olt formaient avec Peyrusse-le-Roc, le triangle de défense naturelle du Causse de Villeneuve/Saint-Loup, défense renforcée de constructions seigneuriales qui s'inscrivent dans le paysage.

La rivière Lot, une place de prestige

Voie principale de communication entre le Massif Central et le Bassin Aquitain, l'aménagement de Capdenac-Port devint incontournable. Un tunnel de dérivation, creusé dans la roche, facilita la navigation. Mais la révolution industrielle fit naître de nouveaux moyens de liaisons. Le réseau ferré gagna de l'ampleur. Le chemin de fer devint le concurrent redoutable des bateliers.

Après la Révolution

En 1790, les communes de Saint-Julien-d'Empare et de Livinhac-le-Bas sont créées dans le canton d'Asprières. En 1834 la commune de Saint-Julien-d'Empare absorbe la commune de Livinhac-le-Bas.

Un développement autour du chemin de fer

L'arrivée du chemin de fer au milieu du XIXè siècle avec l'implantation d'une étoile ferroviaire à 5 branches a fait de Capdenac la plaque tournante de tout le sud du Massif Central en reliant les villes de Brive, Toulouse, Cahors, Rodez et Aurillac.

Cet important nœud ferroviaire allait conditionner le développement économique de la ville et de sa région. Conjuguant voyages et gastronomie, elle se spécialise très vite dans l'agroalimentaire. De renommée internationale, elle a su imposer un savoir-faire de tradition.

La Commune « Capdenac-Gare »

Devenue place forte du trafic ferroviaire dans la Région, Capdenac se développe et sa population grimpe en flèche.
Ville « champignon », elle fait doubler en trente ans la population de St-Julien-d'Empare au point d'obtenir le titre de chef lieu de commune en 1891. Son incroyable développement lui a valu en 1922 d'être hissée à la tête du canton remplaçant alors Asprières.

Capdenac-le-Haut – Capdenac-Gare

Capdenac-Gare, ville née du chemin de fer, s'est développée sur un méandre du Lot, rive gauche, dans le département de l'Aveyron, au pied de l'antique cité juchée sur son promontoire rocheux : Capdenac-le-Haut. Cet ancien oppidum est situé rive droite, dans le département du Lot.

D'origine gallo-romaine, le site présente d'intéressants témoignages de sa période faste au Moyen Age. Une histoire riche et complémentaire pour ces deux communes voisines, plusieurs fois millénaires pour l'une et tout juste centenaire pour l'autre.

géographie de capdenac-gare

Entre Lot et Diège, le Canton de Capdenac s’étend sur deux entités géographiques : le Causse et le Ségala.

Le Causse : Ce plateau calcaire recouvert d’une végétation sauvage (chênes frêles, genévriers, orchidées…) est propice à l’élevage de brebis. La pierre qu’elle fournit se révèle dans l’architecture rurale : murettes provenant de l’épierrement des parcelles, cazelles (remarquables abris construits en pierres sèches pour et par les bergers), pigeonniers et d’une manière plus générale, dans l’habitat.  

Le Ségala : Terre acide et pauvre sur laquelle autrefois ne poussait que du seigle, d’où son nom "Ségala" est devenue dès la fin du XIXè siècle, "le grenier à céréales" de tout le Rouergue à la suite des nombreux amendements (chaulage des terres) rendus aisés depuis l’arrivée du chemin de fer. L’élevage des bovins en est aussi une des spécialités.

Entre Lot et Diège : Tirer parti des atouts de la rivière est un réflexe ancestral. Utilisée comme voie de communication, pour la pêche ou pour l’énergie qu’elle est à même de procurer, la rivière regorge de ressources. De nombreux moulins étaient en fonctionnement dans la région et le canton de Capdenac n’en comptait à lui seul pas moins de 12 sur l’ensemble du cours de la Diège et du Cerles. On pouvait y moudre le grain, mais aussi y écraser les noix pour en extraire l’huile. Aujourd’hui, la plupart de ces moulins sont transformés en belles demeures d’habitation ou réaménagés en pisciculture et filature. 

Une ville dynamique

Capdenac-Gare est aussi une ville reconnue pour ses actions dans les domaines du patrimoine, du sport et de la culture. En effet, elle possède des lieux historiques dignes d'intérêt comme l'église Notre-Dame-des-voyageurs, l'église de Saint-Julien d'Empare ou la chapelle de Massip et accueille de nombreux évènements sportifs et culturels.

Randonnées

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